Nombre insuffisant de médecins au pays et difficulté d’accès à la formation pour les DIM
Plusieurs facteurs expliquent la pénurie de médecins, dont une tendance à ne pas former un nombre suffisant de médecins pour subvenir aux besoins de la population, la grande difficulté des diplômées et diplômés internationaux en médecine (DIM) d’avoir accès à la formation, à l’examen des titres et au permis d’exercice, et le manque de mobilité des médecins à l’échelle du pays. De plus, en raison de l’augmentation des tâches administratives dans la pratique, de la complexité des cas et des différents modèles de soins intégrés en équipe, les médecins ne sont pas en mesure de prendre en charge autant de cas qu’avant.
Il n’existe pas de solution unique à tous ces problèmes. Par exemple, trois nouvelles facultés de médecine sont mises sur pied au Canada et de nombreuses provinces augmentent le nombre de postes de résidence. Or, même si les nouveaux médecins seront plus nombreux dans les années à venir, il faudra trouver une autre solution en raison du long cycle de formation, de l’école de médecine à la résidence.
Élargir et accélérer les voies d’accès au système canadien
À l’heure actuelle, 25 % des médecins qui exercent au Canada ont obtenu leur diplôme à l’extérieur du pays, et ce pourcentage n’a pas changé depuis plus de 10 ans. Cependant, selon le Conseil médical du Canada, moins de 50 % des 1700 DIM qui ont réussi leurs examens l’an dernier ont trouvé une façon d’avoir accès au système canadien. Le Collège royal travaille de concert avec les ordres des médecins, qui octroient le permis d’exercice dans les provinces et territoires, ainsi qu’avec Santé Canada pour remédier à la situation.